fief des Plaines est [départ Caim]

* Cela fait deux semaines que j'erre en ces plaines. Je ne sais pas combien de temps encore va-t-il falloir attendre pour pouvoir satisfaire ma soif, ma faim et ma chasse. Ma proie, je ne connais pas si non et je ne sais pas à quoi il ressemble. Je sais qu'il est le marquis des terres situées dans les plaines est. Livrer la dépouille de cet homme me rapportera plus que si je le ramenais en vie. Je ne sais pas vraiment où je suis, je tourne en rond depuis trop longtemps, je pars vers l'est. *

Caim regarde sa boussole, celle-ci étant vieille elle ne marche vraiment que de temps à autre. Elle indiquait l'est et il se dirige vers celui-ci espérant qu'elle ne déraille pas. La gourde est vide, les vivres insuffisants pour être appeler repas. Et le soleil serait bientôt coucher. Il pressa le pas, et marcha vers l'est. Aux bouts de plusieurs lieues, il arrive aux portes d'une ville fortifiée, il arrive à se glisser dans la ville et voit derrière lui le pont-levis se lever et les lourdes portes se fermaient dans un fracas abasourdissant.

* Cette fois-ci je suis passé de justesse, je vais devoir fréquenter le quartier nuit de la ville, afin de pouvoir m'approvisionner en eaux et vivres. Je vais devoir trouver une auberge aussi, ça ne va pas être évident tout ça mais bon, pas le choix, je ferais mes
recherches demain. *

Caim parti dans la ville à l'improviste, de fait il ne l'a connaissait pas et ne savait pas non plus comment elle s'appelait. Il fit un tour vers le côté marchand, par chance la ville avait un système original de relais jour-nuit, ça marchait le jour comme la nuit, sauf que la nuit, c'est plus silencieux et les activités bruyantes telles que le forgeron ne sont pas admises. Il ne faudrait pas déranger ceux qui dorment la nuit. Il vit tout d'abord un étalage de vivre, il décida de s'y arrêter et de s'approvisionner. Il s'adressa au marchand lorsqu'il eut fini de choisir ce qu'il désirait.

[Caim] Bien le bonsoir, je voudrais le prix de ce que je viens d'acheter, ce sont des vivres pour une semaine.

[Vendeur] Oh, bonsoir. Vous souhaitez acheter ces vivres pour la semaine, très bien. Comptez-vous votre repas de ce soir ?

[Caim] Nullement, d'ailleurs, il me faudrait savoir pour une auberge dans le coin, et le prix d'une chambre, vous connaissez peut-être ?

[Vendeur] Eh bien, il y a une auberge dans le quartier adjacent, qui porte le nom de Auberge Est. Le prix d'une nuit y est de 0.5 Bléris. Pour le repas, il sera de 1 Bleris, et les vivres pour la semaine seront de 3.5 Bleris. Une dépense de 5 Bléris pour la soirée en perspective.

[Caim] Je vous remercie de cette information. Voilà pour la monnaie, je vous souhaite de passer une bonne soirée

[Vendeur] Tout de même, passer une bonne nuit. Au revoir.

le vendeur avait été plutôt sympa, mais bon il ne faisait que gagner sa croute comme on dit et avait été de bon conseil. Caim changea donc de quartier pour se rendre à L'Auberge Est. Il trouva un puits non loin de l'auberge et décida de puiser l'eau pour remplir sa gourde, par chance c'était gratuit. Il but également tant qu'il avait puisé. Il pénètre dans l'auberge, s'avance jusqu'à l'aubergiste

[Caim] Bonsoir, j'aimerais avoir un repas et une chambre.

[Aubergiste] Pour la chambre, venez récupérer la clef quand vous voudrez dormir. Pour le repas, je vais demander à ce qu'on vous prépare un. C'est le repas du jour pour 1 Bléris, la chambre vaut 0.5 Bleris.

[Caim] J'aurais une question à vous poser. Comment s'appelle cette ville et qui dirige le fief des Plaines Est ?

[Aubergiste] Vous êtes actuellement dans la ville fortifiée de Xerne, préfecture des fiefs du marquis Oglion, vous êtes assez paumé comme type.

[Caim] Paumé ? Non, on va dire que je viens d'assez loin et que je n'ai pas assez étudié la cartographie de ces lieux. Où se trouve la capitale ? Le Marquis Oglion y est-il ?

[Aubergiste] Oui, il y est. La ville en question se trouve à L'est de la préfecture, à 1 jour de marche. En marchant vite vous pouvez vous y rendez assez rapidement.

[Caim] Merci bien, je vais m'assoir à une table, voilà les bléris pour la chambre et pour le repas.

Caim s'assied à une table et attend qu'on lui serve son repas. Il avait faim, cela faisait trop longtemps qu'il attendait de pouvoir rassasier son appétit. Son repas fut servit, avec un grand verre d'eau. Il mangea assez vite, ralentissant de temps à autre la vitesse à laquelle il mange, de peur de s'étouffer en mangeant comme l'affamé qu'il était. Après le repas, il alla demander la clef à l'aubergiste, celui-ci lui remit lui indiqua où se trouve la chambre. Caim le remercie et part pour aller dormir, il en avait grand besoin. Le lit était confortable, depuis son voyage de Kuriur à Chimé en Bateau, il n'avait plus dormit sur un matelas, trois semaines.

Il se leva peu avant l'aube, laissant la clef de la porte à la femme de l'aubergiste, qui tenait le comptoir lors que son mari dormait, et partit. Direction Est, la capitale du fief de la Plaine est, sa proie se terrait dans celle-ci, il devrait trouver un moyen de l'approcher. Il marcha durant une bonne partie de la matinée sans s'arrêter, ce n'est que lorsque le soleil avait atteint le zénith qu'il fit une pause pour manger et se rassasier.

*Bien étrange ce jeune homme, néanmoins il a l'air d'être parfaitement conscient de ce qu'il fait. Cependant, j'espère que ça ne sera pas en ma défaveure, il a l'air de préparer un bon coup pour qu'on lui mette une prime sur le front.*

Caim regarde Slay s'éloigner. Il voulait avoir une prime sur sa tête, mais le message était clair, si ils devaient s'affronter, le jeune Slay ne perdrait pas, ça semblait plutôt clair, même si Caim avait un niveau correct ça ne serait surement pas suffisant pour avoir la victoire, et la prime par la même occasion. Ensuite, même si Slay avait une prime sur la tête, il ne la chercherait pas. Après tout, Il l'avait aidé, et il n'était pas un noble de ce qu'il avait pu voi or les principales proies qu'il chasse sont des nobles.

Il rengea les affaires qu'il avait sorti, et continua son chemin en direction de la capitale. Il devait s'affairer là-bas, il devrait s'y attarder pour trouver un moyen de rencontrer le Marquis Oglion afin de le tuer et de ramener sa dépouille et qu'il puisse s'échapper assez librement avec. Il lui semblait que ça allait être assez difficile à mener, mais rien ne le détournerait de son but, et ça passait par les meurtres de nobles et personnes haut placées dans la hiérarchie. Bien que cela contribuer peut-être à l'anarchie, il était dans les règles car une prime était mise sur la tête de ce marquis, peut-être que par la suite, Caim aura lui aussi une prime sur la tête à force de prendre celle des autres ? mais il n'en était pas encore là. Il commença alors à se diriger vers la capitale.

Je m'appelle Faelie, j'ai 18 ans. Et en ce matin ensoleillé je suis à la fois excitée mais aussi angoissée, vigilante et aux aguets. On m'a confié une mission de la plus haute importance. Moi, jeune soldat, je dois escorter et protéger la Princesse Mégane de la famille Traviso, l'une des personnes les plus importantes du monde.

Je suis un peu nerveuse comme vous pourriez l'imaginer. On m'a faite monter sur un cheval, ce qui n'est pas un bien grand mal puisque mère m'a apprit l'équitation, je suis armée de ma lance, et surtout je suis à côté de sa majesté, prête à bondir sur l'ennemi s'il venait à apparaitre. Hors nous étions là, face à ce jeune mercenaire, qu semblait bien étrange.

Je regarda la princesse, cette fille qui semblait d'une beauté ravissante, comparait à moi qui ne faisait pas très féminine avec mon casque et mon armure, bien que certains disent que je suis tout à fait leur type... mais entre nous je ne suis pas vraiment prête. Mais je m'égare... Donc je regardais la princesse puis le jeune mercenaire, un jeune fort beau ma foi, mais qui me laissait penser qu'il n'était pas tout à fait de bonne augure. Il était vraiment impressionant.

Je resta muette un moment devant cette scène qui semblait assez tendue. La princesse avait tout de même la langue bien acérée pour parler ainsi de ce mercenaire. Mais j'imaginais que peut-être les mercenaires étaient des hommes sans vraiment d'honneur. Mais lui avait l'air valeureux... Et surtout d'une puissance redoutable.

"Heu... Si... Si je peux me permettre ma Dame... je... Cet homme a l'air plutôt fort... et... peut-être que... que vous pourriez lui proposer un titre de soldat... Il pourrait renforcer... nos troupes pour... vous savez... hum... enfin s'il accepte..."

J'étais très mal à l'aise, et ma timidité naturelle ne m'aidait pas vraiment. Cependant j'avais besoin de dire ce que je ressentais... Mais là tout de suite j'avais surtout envie de me cacher après ce que je venais de dire.

"Désolée ma Dame..."

Je prononça ces mot avec une telle timidité et avec si peu de conviction qu'ils furent presque inaudibles. Je resta rangée dans mon rang avec la désagréable sensation d'avoir dit quelque chose d'inutile et même de dérangeant voir même décevant pour la princesse. J'avais soudain le visage triste, fixant le sol d'un regard vide et mélancolique.

*Oh... non... je ne veux pas décevoir père et mère... quelle idiote... j'aurais dut me taire au lieux de dire des aneries pareilles ! ><' On va me prendre pour une bleue sans cervelle maintenant ! Je vais être la risée de tous et la princesse aura honte de moi et me bannira de sa garde personnelle ! oh nooon ! Je n'aurais plus qu'à m'oter la vie tant la honte sera sur moi.*

Mais pour le moment je ne devais pas perdre mon sang froid. C'est pour ça que j'arrêta de penser à ces sombres choses et me remise aux aguets, vigilante et prête à frapper l'ennemi.

*Où qu'il est l'ennemi !? ><' Méfions nous de ce mercenaire ! Ayah !! Je suis prête à lui bondir dessus s'il fait un geste brusque !*

* Un titre de soldat ? Non mais ils ont pris une sacrée cuite dernièrement ou quoi ?! Moi, un soldat ? *

Caim regardait la jeune femme soldat qui avait tenté d'aider le mercenaire. Il se voyait assez troubler, il n'avait pas l'habitude de fréquenter des dames, il était mal à l'aise et était en lutte constante pour ne pas montrer de signe de faiblesse dans le genre. Il regarda de nouveau la jeune dame à la tête de cette "troupe".

[Caim] Écoutez, je suis un mercenaire, j'ai choisis ma voie et je ne compte pas être un soldat approprement dit. Je dois vous avouer que si je ne peux pas aller à la capitale, je ne sais pas quoi faire car mes affaires m'y mènent, je pourrais rebrousser chemin et trouver d'autres choses à faire mais ça va être compliquer. Si vous vous m'engagez, je le veux bien, à condition de fixer un contrat. Je veux bien avoir la même solde que les soldats. Si vous voulez ma loyauté et mon honneur, je vous l'accorderai. Nous pourrons fixer les closes et honoraires.

Caim regarda la "troupe", ils étaient tout à cheval, pas un qui avait le pied à terre, ça va être du beau ça de devoir les suivre, et pas question de courir.

[Caim] Bon, allez j'suis des votres, toujours en temps que mercenaire bien sur ! Bon étant donné que je n'ai pas de cheval, et que cette jeune damoiselle a voulu m'aider, je vais monter derrière elle, à part si bien sur vous avez une cheval de libre, ce que je ne pense pas être le cas.

Caim se dirigea vers le cheval de la jeune soldat, il s'arrêta un moment se demandant si il y allait avoir une quelconque réaction de la part de la jeune dame. Quant à la jeune soldat, il se doutait qu'elle allait juste extériorisé sa timidité : elle allait rougir.

Caim parla d'une voix audible seulement à Faelie.

[Caim] Au courrant de qui elle est ? Elle doit être une princesse où une personnalité similaire à ce rang. Vous voyez, Faelie, votre maitresse se croit supérieur à tout le monde, et ces soldats pensent pouvoir insulter un simple roturier comme moi parce qu'ils sont soldats, ont-ils seulement connu la famine ? La soif ? Le génocide de leur village natal ? Ils sont particulièrement répugnant.

Caim, se releva, il eut d'abord beaucoup de mal à se défaire, mais il réussit à se lever. Il regarda le soldat avec un air dédaigneux et hautain.

* Moi un roturier ? Malheureux, si tu savais que je suis un noble, tu la fermerais bien vite, cependant je ne grillerais pas ma couverture pour si peu, je laisse au sot le bon vouloir de poursuivre leur délire. *

Caim, que ces gens croyaient qu'il appelait Angel, se remit totalement droit, remit sa main sur son épée. Il parla à forte voix audible à tous.

[Caim] Je vous offre mes services, à partir de ce moment, comme avez tout mercenaire, il y a un contrat. Nous ne sommes pas les soldats, c'est bien pour ça que nous avons des contrats et que nous sommes des mercenaires. J'admet avoir mal formulé mon offre, ensuite libre à vous de faire ce que bon vous plait.

Caim attends une réponse de la part de la princesse.

"Angel ! Je crois qu'il va vous falloir plus que ça pour vous joindre à nous ! Laissez-moi vous aider ! Proposez à ma souveraine d'être Soldat honoraire ! Vous serez considéré comme soldat pendant une durée déterminée ! C'est la seule option envisageable je pense ! Sa majesté ne supportera pas un mercenaire dans ses rangs !"

Je m'approcha de lui et lui dit tout bas.

"Et je vous conseille de ne pas insulter ma Dame, même tout bas ! Je ne vous pardonnerais pas cet affront... Chacun ses défauts... mais si une personne ici est bien placée pour adoucir son jugement... c'est bien moi je pense... Mais je vous en pries évitez son courroux... je hais la violence !"

[HRP] Suite pour Admin et Faelie dans le topic "Capitale d'Ios" [/HRP]